Kundalini se réveille enfin

Invité

Fiche d'identité

]Nom : Tous les Neko font partie de la même famille. Aucun nom ne les distingue.

Prénom : Kundalini

Age : 18ans

Orientation sexuelle : Désorientée

Race : Neko

Terre d'origine : Zone Terrestre

Pouvoirs/armes :
Dotée de crochets aussi tranchants que venimeux lui permettant de se défendre au corps à corps, Kundalini possède également une arbalète dont les carreaux peuvent être agrémentés d’un parchemin explosif, maximisant les dégâts des attaques à distance.

Situation professionnelle : Chef de la rébellion des Neko

Objectifs : La Liberté des Neko. Et…Non rien.

Plus intime

Description physique :
Parfaitement banale. Deux bras, deux jambes et une tête surmontée d'une épaisse chevelure auburn ondulant jusqu'aux épaules. Oui, une jeune fille de 18 ans exceptionnellement normale. De loin en tout cas. Car si vous vous approchiez de plus près, peut-être distingueriez-vous les fines écailles constituant sa peau opale… Et pour peu qu’elle daigne vous adresser un sourire, vous découvririez sans doute les délicats crochets remplaçant ses canines. Ses yeux sans paupière d'un vert vif vous fixant intensément achèveraient de vous mettre mal à l'aise: vous vous éloigneriez vite, et vous feriez bien.

Description psychologique :
Le peuple des Neko étant par nature un peuple de paix et d’amour, Kundalini est avant tout une personne pleine de joie de vivre, haïssant la violence et la cruauté. Cependant le massacre de son village l’oblige à enfouir ces traits de caractère au plus profond d’elle-même, et à développer une personnalité froide, prête à tout pour arriver à ses fins. Ces deux parts d’elle-même s’entrechoquent parfois, la plongeant dans des périodes de doute autodestructrices.

Histoire :
La nuit touchait à sa fin quand Kundalini sortit enfin de la forêt. Elle s’avança silencieusement au milieu des ruines, serpentant entre les mauvaises herbes qui avaient repris possession des lieux. Dix ans qu’elle n’était pas revenue. Elle s’arrêta au niveau d’un mur enseveli sous les ronces, seul vestige de ce qui avait été sa maison. La porte calcinée s’effondra lorsqu’elle la poussa.

« Kundalini ! Ne claque pas la porte ainsi, je te l’ai déjà dit !
-Désolée m’an ! Je suis allée chercher des œufs chez Muvo, on fait un gâteau ?
-Pourquoi pas ? Va demander à ta sœur si elle veut nous aider.
-C’est déjà fait, elle fabrique un tablier pour sa poupée et elle arrive.
-Ah très bien. Par contre j’ai l’impression qu’il n’y a plus de lait.
-Je vais en chercher ! A tout de suite !
-Surtout ne claque pas la… porte… »

Kundalini s’enfonça dans le village, se frayant un passage parmi la végétation. Ça et là des pans de murs s’élançaient vers le ciel qui s’éclaircissait. Des noms, des visages et des sons lui revenaient en mémoire à chacun de ses pas. Elle arriva sur la place du village. L’école était le bâtiment qui avait le mieux résisté. Elle marcha dans ce qui avait été la cour, puis s’assit sur la balançoire.

« Plus haut Kundalini, plus haut!
-Tu vas finir par t’envoler Alcyon !
-Mais moi je suis un oiseau, je dois m’envoler » rit-il en sautant.
Ses ailes duveteuses se déployèrent et il plana sur quelques mètres avant de retourner vers Kundalini.
« D’ailleurs quand je serai assez fort je t’emmènerai là-haut, alors ne sois pas triste.
-C’est vrai ?
-Bien sûr ! »
Kundalini lui fit un bisou sur les douces plumes recouvrant sa joue et rit lorsqu’elle vit qu’il rougissait. Puis elle contempla tristement les écailles qui constituaient sa propre peau.
« J’aurais voulu avoir de la fourrure et des oreilles de tigre, comme mon père.
-Tu sais bien que ce n’est pas possible. Les filles héritent des facultés animales de leur mère, alors que les garçons les héritent de leur père.
-Alors j’aurais voulu être un garçon.
-Moi je suis content que tu ne le sois pas, plaisanta Alcyon. Et puis comme ça je ne suis pas le seul à ne pas avoir d’oreilles apparentes, alors c’est plutôt bien que tu sois un serpent ! »
Kundalini sourit en tentant de cacher ses dangereux crochets. La cloche annonçant la fin de la récréation sonna.
« Le premier arrivé en classe a gagné ! lança-t-elle en s’élançant gaiement à l’intérieur ».

Kundalini sentit les premiers rayons de soleil lui chauffer le dos. Elle se redressa et se dirigea vers l’édifice de pierres. Une odeur âcre la prit à la gorge dès qu’elle eut passé la porte. Elle traversa le hall et entra dans l’une des classes. Elle regarda longuement les bancs et les bureaux fracassés contre les murs. Des cahiers en lambeaux étaient éparpillés dans la salle, recouverts par des flots d’encre à présents secs provenant des encriers brisés. Quand elle s’en sentit enfin le courage, Kundalini prit une profonde inspiration et tourna la tête vers le tableau.

« Comme prévu, nous allons maintenant faire une petite dictée, annonça le maître. Prenez une nouvelle page. »
Kundalini lissa la page blanche de son cahier et trempa sa plume dans l’encrier, prête à commencer. Le professeur attendit que le calme se fasse dans la classe avant de se mettre à lire. Mais alors qu’il arrivait au milieu de la dictée, Kundalini releva la tête. Elle percevait des vibrations inhabituelles, qu’elle ne parvenait pas à identifier et qui la mettaient mal à l’aise. Elle demanda la permission d’aller aux toilettes, arguant que c’était urgent, afin d’essayer d’en identifier la source. Mais au moment où elle ouvrit la porte, elle reçu un coup de poing en pleine tempe. A moitié sonnée, elle se sentit soulevée du sol tandis qu’une lame aussi effilée que glacée était placée sous sa gorge.
« Kundalini ! s’écria Alcyon.
-Tout le monde contre le mur, dépêchez-vous, ordonna une voix rocailleuse en trainant sa captive devant le tableau.
-Lâchez-la ! » continua Alcyon en se précipitant vers le ravisseur.
Dans un brouillard rougeâtre, Kundalini le vit se faire immobiliser par un deuxième humain également muni d’un poignard tandis que des élèves se mettaient à crier ou pleurer.
« Tu veux prendre sa place ? s’amusa le premier humain.
-Oui ! hurla-t-il.
-Très bien. »
Kundalini atterrit lourdement sur le sol alors qu’homme s’emparait d’Alcyon.
« Quel courage ! C’est admirable, dit-il avec un grand sourire narquois. Malheureusement, nous on n’aime pas les héros. »
Il le plaqua face contre le tableau, attrapa l’une de ses jeunes ailes et l’arracha d’un coup sec, dans un horrible craquement. Alcyon hurla. Les élèves et le professeur se turent.
« Nous on préfère largement que vous la fermiez et que vous ne vous mêliez que de ce qui vous regarde. »
Il saisit la seconde aile et tira lentement, jusqu’à ce qu’elle lui reste également dans la main. Les hurlements de sa victime devinrent stridents. Kundalini sentit ses vêtements s’imbiber du liquide chaud et rougeâtre qui l’entourait.
« Obéissez et vous aurez la vie sauve. Mieux vaut être esclave que mort, vous ne pensez pas ? »
Il retourna Alcyon, prit son poignard, et lui trancha la gorge sans plus de cérémonie. Les cris cessèrent. Seul le bruit du sang s’échappant du corps sans vie se faisait entendre.
« Maintenant que tout le monde a bien compris, mettez vous en rang deux par deux et suivez moi. »

Kundalini ressortit de la bâtisse. Le soleil rouge brûla ses yeux sans paupières, l’obligeant à détourner le regard. La Mairie, qui aurait dû faire face à l’école, n’était plus qu’un tas de cendres. Le bûcher des habitants du village. Elle passa son chemin et arriva en vue de la rivière. Alors qu’elle s’en approchait, elle trébucha sur une masse informe. Ecartant les hautes herbes, elle constata qu’il s’agissait d’un tas d’ossements encore couverts de vêtements. Un enfant. Sa petite sœur.

« Asseyez-vous au bord de l’eau. Pas un bruit, pas un mouvement, sinon… »
Le professeur déposa Kundalini au sol. En état de choc, elle n’avait pas émis un son depuis l’arrivée des humains. Quelques minutes plus tard, deux autres hommes arrivèrent avec eux aussi un groupe d’enfants.
« Pourquoi il est là celui-là ? demanda l’un d’entre eux en désignant le professeur.
-On s’est dit qu’il pouvait nous aider à contrôler les mômes.
-On avait dit uniquement les enfants. Tuez-le. »
Avant que le professeur ne puisse articuler un son pour sa défense, le tortionnaire d’Alcyon claque des doigts et une arbalète à parchemins explosifs apparut dans ses mains. Un claquement sonore retentit et le cœur du professeur explosa dans une gerbe de sang.
« Mais il n’avait rien fait ! » protesta une petite fille en éclatant en sanglots.
Kundalini fixa les yeux vides du professeur tombé devant elle. Elle ne ressentait rien.
L’homme tourna son arme en direction de la fillette :
« J’ai dit silence ! Vous êtes destinés à être esclaves, autant vous habituer à obéir aux ordres dès à présent. Vous n’êtes que des gosses, vous en êtes capables. »
Au loin Kundalini vit une autre file d’enfants approcher en compagnie de deux nouveau humains. L’un d’eux semblait avoir du mal à suivre le rythme rapide imposé et était houspillé par l’un des gardiens.
« Hey on en a assez ! Inutile de nous encombrer d’un poids mort ! » lança le bourreau du professeur à son collègue.
Sans autre forme de procès, le gardien dégaina à son tour une arbalète explosive et abattit l’enfant. Le sang afflua soudain dans les membres de Kundalini.
« Sauria ! » cria-t-elle.
Elle vit l’assassin d’Alcyon se tourner vers elle. Instinctivement elle ouvrit la bouche et lui cracha son venin en plein dans les yeux. Il tomba à la renverse en hurlant, lâchant son arme. Kundalini bondit et s’en saisit, abattant les trois autres hommes l’entourant. Elle fila ensuite en direction des deux derniers, galvanisée par la rage, les projectiles explosant à côté d’elle sans la toucher. Elle tira à bout portant dans la poitrine du premier qui s’effondra, puis se retourna vers le meurtrier de sa sœur et actionna la gâchette. Malheureusement l’arme déchargée ne produisit qu’un cliquettement ridicule. Son adversaire tira à son tour, la touchant en pleine épaule. Mais Kundalini ne sembla pas le sentir et se jeta sur lui, déchirant sa gorge de ses crochets effilés. Il émit quelques borborygmes avant de rendre son dernier soupir.
Sanguinolente de la tête aux pieds, Kundalini tomba à genoux et serra le corps encore chaud de sa petite sœur contre elle, s’excusant encore et encore de ne pas avoir réagi à temps, pleurant toutes les larmes de son corps.

« Et c’est là que je t’ai trouvée » dit calmement Ra'yenir en s’approchant doucement.
Kundalini sursauta et se retourna vivement. Elle n’entendait jamais le maître Chat arriver.
« En effet Maître. Vous m’avez demandé si à défaut d’avoir pu protéger les gens de mon village, je voulais aider les autres Neko. A l’époque, j’ignorais même qu’il y avait d’autres tribus de notre espèce.
-Toutes vivent cachées afin d’éviter la tragédie qui s’est produite ici. Mais notre peuple ne devrait pas vivre isolé du reste du monde, dans la peur d’être découvert, réduit en esclavage ou massacré. Même les hybrides sont acceptés, alors pourquoi pas nous ?
-Je partage votre avis, Maître.
-Je le sais. Je me fais vieux Kundalini. Et tu as toujours été la meilleure de mes disciples, aussi bien sur le plan stratégique que technique. Quand le moment sera venu, accepteras-tu de prendre la tête de la rébellion et de la mener à son terme ? Feras-tu en sorte que les Neko gagnent enfin leur Liberté ? »
Kundalini eut un instant d’hésitation. Ra’yenir désirait acquérir la Liberté par le dialogue et la paix. Cependant elle ne croyait pas en cette technique utopiste : la Liberté leur avait été ravie par la violence, il fallait la récupérer de la même façon. Mais quoiqu’il en soit, le but restait le même.
« Oui, Maître. Je m’engage à faire en sorte que les Neko soient libérés. »
Par le feu et le sang.

Verden, nous, VOUS !

Avez-vous vos papiers ?! Le code, SVP ! [code validé par L'impératrice ! ]

Votre première appréciation, comme ça, vite fait, bien fait ? Géant, dans les deux sens du terme !

Pensez-vous être débutante, confirmée, un as des as ? Plutôt débutante de chez débutante.

Dites nous tout ! Comment êtes-vous tombée ici ? Les admins m’ont fait un croche-patte.

Un dernier mot à ajouter avant que votre sort ne soit jeté ? Advada Kedavra, et longue vie aux légen-daires dragons !

Nobles Messages : 594

bienvenue parmi nous !
j'attends que tu mettes ton vava pour te valider...sinon comme j'ai tout lut en avant première et que tu as déjà corrigé ce qui allais pas tout le reste est bon...donc dès que tu aura installé ton vava je te donnerais toutes les infos en rapport à ta guilde et tout tes accès !

Nobles Messages : 594

bon j'ai vue que tu as mis ton vava tu es donc validé! petite explication :

- alors tu reçoit une bourse de 80 tokens pour ton poste de chef de guilde ! je t'invite à lire les règles des finances pour savoir comment tu peux gagner d'avantage d'argent car les tokens te permettrons de financer ton entreprise! ^^

- pour le lieu de la guilde dit moi ou tu veux la mettre et je te l'ouvrirais ! je t'invite aussi à te diriger vers le coin guilde pour lire toutes les indications à ce sujets !

tu peut dès à présent faire une demande de rp ou aller demander une quête !

Invité

Bienvenu par minou ! (Okay, je sors!)
Amuse toi bien, tout ça, tout ça!
que dire d'autre? Heuyeu...
Bon courage pour la guilde!