Fiche d'identité
Nom :Daël
Prénom : Talavynn
Surnom : Tal
Age : 173 ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle supposée
Race : Elfe
Terre d'origine : Zone Terrestre
Terre d'accueil : Zone Terrestre
Pouvoirs/armes : Aujourd’hui, il est évident que ses plus belles armes soient sa beauté hautaine, son jugement impartial et une éloquence digne de sa personne. Ce qu’on suppose, c’est la pratique de certains sortilèges, héritage des siens et une agilité peu commune aux personnalités occupant ce genre de poste.
Situation professionnelle : Diplomate, elle a élu domicile dans la République Atticanne d’Amalthée officiellement en tant qu’ambassadrice, officieusement... hm c’est officieux.
Objectifs : Son désir est simple, elle suit le dessein de son père, voir naître un état unique. Une vision a priori naïve et pourtant elle est capable du pire comme du meilleure pour aider ce souhait à se réaliser dès que l’occasion se présente.
Plus intime
Description physique : Un visage délicat, des traits fins, et pourtant, elle affiche toujours ce masque inexpressif qui semble être le seul qu’on lui connaisse. Cela en serait presque exaspérant si son regard électrique ne venait insuffler un peu de vivacité dans cette léthargie apparente. Un minois malgré tout attachant avec son nez droit, ses lèvres à peine rosées délicieusement dessinées et sa longue chevelure ambrée qui orne son crâne. Cachées au-dessous, quelques tresses et autres tissages mordorés habituellement retenus par un ornement frontal.
La silhouette est délicieuse, la tenue toujours judicieusement choisit, elle ne peut s’empêcher de choisir les plus belles étoffes pour s’habiller. D’une élégance remarquable, elle sait se mettre en avant.
Description psychologique :Il ne faut pas s’y tromper, si Tal ne semble avoir d’intérêt pour rien ni personne, c’est qu’elle trouve beaucoup plus d’avantages à rester silencieuse et observer tranquillement ses interlocuteurs. Son esprit affuté, prompt à faire la conversation ne saurait que trop démontrer combien une personne comme elle est difficile à amadouer.
Manipulatrice dans l’ombre, se méfier d’elle peut parfois s’avérer judicieux surtout lorsque celle-ci a une idée bien précise en tête. Et puis… une femme a toujours mille et une façon d’avoir ce qu’elle veut, surtout lorsque celle-ci serait en mesure de vous dépouiller d’un simple claquement de doigt.
Mais Talavynn n’est pas qu’une figure hautaine qui se veut mystérieuse. Certes le mystère se cultive mais sa soif de connaissance, sa curiosité et son léger sadisme sous-jacent peuvent facilement jouer en sa défaveur. Autant que d’une certaine façon, il existe une forme de loyauté chez elle dont il est difficile de la faire dévier. Encore faut-il être assez avisé pour la trouver et ne pas la froisser en prenant le risque d’éveiller son côté rancunier.
Histoire :Les premières années de sa vie furent aussi palpitantes que ceux d’une chrysalide. Elevée par papa et maman dans le cocon familiale, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes et il est évident que dans ces circonstances, Talavynn ne pouvait devenir qu’une elfe dans la plus pure tradition qui soit. Néanmoins cette présence maternelle fut relativement courte lorsqu’on reporte le temps passé en sa compagnie à son âge actuel. Une vingtaine d’année tout au plus. De quoi laisser une vague impression dans son esprit de cette figure maternelle.
Son père, ce visage emblématique dont elle ne cessa de vouloir faire la fierté, l’éduqua différemment de ses frères. D’aussi loin qu’elle se souvienne, il n’avait jamais été un homme tendre. Si ses fils devaient être des guerriers aussi puissants qu’il l’était dont le mot doute ne faisait pas parti du vocabulaire, en ce qui concerne sa fille se fut lecture, incantations, stratégie, géopolitique et entrainement ciblé. Un peu comme on prépare son petit guerrier. Et puis les années passant, il s’éloigna un peu plus chaque jour de l’homme qu’il avait été. Il disparaissait pour revenir quelques jours plus tard, réclamant uniquement la présence de sa fille. « La prunelle de ses yeux », la seule capable de le relier à un monde encore tangible. Jusqu’au soir où il rentra après une énième escapade, le regard plein de malice, un rictus aux lèvres. Il attrapa sa fille et se mit en tête de partir, tout simplement. Et cette nuit, même si sa mère tenta de le retenir, ils partirent pour la cité d’Attica où il officia quelques temps en tant que conseillé avant d’abandonner sa fille à la capitale républicaine.
Un personnage singulier, qu’aujourd’hui encore Talavynn a du mal à comprendre. Assise dans le siège de son bureau, Talavynn fixait l'unique porte de la pièce en ressassant les brides de souvenir qu’il lui restait de son enfance. Son père n’avait eu de cesse de lui répéter que comme les faiblesses des uns, font la force des autres, le monde est un tout et doit évoluer d’une seule voix. Dans sa poitrine, son cœur battait au rythme de sa respiration et pourtant, son esprit ne cessait de ramener à elle son visage. Il était évident que toute ses années, son père avait vu en elle cette utopie féroce qui le rongeait, qu’il avait sans doute était plus loin que de simple entrevue pour lui donner les chances d’embrasser ce rêve.
Et puis la porte s’ouvrit brusquement, la faisant sursauter. Dans l’encadrement, un jeune homme à bout de souffle tenant à peine debout. Silencieuse, Talavynn lui fit signe d’approcher d’un bref geste de la main. Difficilement, il se traîna jusqu’à son bureau y déposant une missive. Il resta là, quelques secondes observant la grâce de l’incarnation désabusée qui lui faisait face.
« Je, hm… » Il bomba le torse en fronçant les sourcils, reprenant un peu de contenance. « Missive de votre père. »
Elle cligna des yeux et se contraint à un faible sourire. « Merci. » Jetant un coup d’œil vers la porte, elle l’invita à quitter la pièce. A nouveau seule, elle se laissa aller dans son fauteuil soupirant alors qu'elle ouvrait la lettre.
«
Mon enfant,
Je n’ai pas été bon, mais cela toujours était pour toi. Une fois de plus, ça a été le cas et j’ai préféré laisser une vie. Tu es ma chair et mon sang. Ma fille. Soit celle que tu dois être.
Avec tout mon amour,
Ton père. »
Dans un bref éclat de mémoire, Talavynn vit se dessiner dans les méandres de ses souvenirs, une silhouette haletante, pleurnichant au pied d’un grand homme prêt à quitter sa maison.
- Ma fille ne sera pas un monstre, Talion.
- Non, bien sûr que non. Notre fille sera celle qui leur fera tous courber l’échine, murmura Talion dans un sourire en tirant sa fille vers lui.
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