«- QUOI?!» s’exclamât Hibaru après s’être à moitié étouffé avec un malheureux bout de carotte.
Sachiko s’était précipitée pour lui taper dans le dos mais elle était tout aussi retournée que lui par l’annonce que venait de faire leur invitée.
Un fois qu’il eu fini de tousser les derniers morceaux de la pauvre carotte qui lui était resté en travers la gorge, Hibaru repris dans un raclement de voix :
«- On vous à demander de faire ça?! Êtes vous au courant des tenants et aboutissants d’une telle mission?» demandât-il à Edelein, l’elfe noir comme du charbon qu’ils avaient rencontré le matin même, de façon très “parachutée’’.
Le couple avait invité l’elfe à manger chez eux après les événements de la matinée et la sachant sans toit en attendant la remise en forme de son pégase, Foudre. Du coup c’était autour d’un copieux repas préparé par Hibaru que les trois convives avaient pris place en ce début d’après-midi afin que cet étrange personnage leur raconte exactement ce qui l’amenait dans la région. Jamais ils n’auraient pensait que son but eu était celui là!

Alors que Sachiko parti en cuisine pour de remplir la carafe d’eau et en servir un verre à son maris, ce dernier reprit la conversation.
«- C’est vraiment une pure folie que de vouloir vous aventurer dans les nuages! Non. Je vais commencer par le commencement. Je crois que j’ai oublier de vous préciser quelque chose lorsque nous nous sommes rencontré.»
Il marquât une bref pause pour permettre à Sachiko de se remettre à table et de pouvoir écouter leur conversation.
Malgré son bref malaise depuis que l’elfe leur avait dit pourquoi elle était ici, elle restait à présent impassible mais pris tout de même la parole :
«- Tu sais, je ne pense pas que ça te fera des problèmes de lui dire.
- Et bien en fait, ça dépendra de ce qu’elle décide pour la suite de sa “fabuleuse’’ quête.
- Humm... C’est vrai.
- Bon, désolé de faire notre petite discussion dans notre coin. En fait je sais où vous allez pouvoir trouver ce fameux métal. Et ça parce que je suis un Kumoï. Mais un Kumoï exclut de sa communauté.»
Maintenant, se dirent-ils, il fallait voir ce que cette elfe espérait trouver dans cette révélation.

"QUOI?!"

A vrai dire, il faut replacer la situation dans son contexte :

11h13 : Edelein faisait un bond en extension pour éviter de se faire écraser par son pégase, qui par peur d'une bête affreuse, était lamentablement tombé par terre. Le temps de faire un point sur la situation d'urgence et de reprendre un esprit lucide, elle rencontra Sachiko et Hibaru Hikatsu.

11h32 : L'elfe noire courait dans une forêt qui lui était inconnue, à la recherche d'une bête qui la rendait folle de rage, suivie par une dame magique et par un homme que cette dernière appelait mari. Pour Edelein, à cet instant précis, plus rien n'avait de sens. Ou alors, les dieux elfes lui jouaient un véritable drôle de tour !

11h51 : La bête poilue bleue était dans un sac en guise de cage, sac que notre chère elfe ne pouvait se passer de regarder. Et dire qu'il fallait qu'elle supporte la pensée que cette... chose était encore vivante ! Qu'elle ne pendait pas encore au bout de l'une de ses flèches ! Bien que paisible et sereine de l'extérieur, elle bouillonnait à l'intérieur. Il fallait qu'elle reprenne son calme. Le vieux Smed disait que ce n'était qu'une question de respiration et d'un parfait contrôle de ses pensées. Elle ferma, l'espace d'un centième de seconde, les yeux et tout redevint normal.

12h26 : Ils sortaient de chez le vétérinaire. Edelein n'avait aucune confiance en les compétences de cet homme gros et qui sentait un peu trop la menthe. Comme beaucoup de monde, il n'avait jamais vu de sa vie un animal tel que Foudre et d'ailleurs, avait eu tellement peur de le toucher qu'une de ses assistantes s'en était chargée pour lui. Soupirant, l'elfe noire savait, avant même d'avoir reçu les résultats des examens, que la guérison serait lente et qu'elle ne pourrait pas repartir de ci tôt avec le pégase. Sans grande conviction qu'un autre miracle se produirait aujourd'hui, elle suivit le jeune couple pour déjeuner.

13h04 : Elle était confortablement installée chez les Hikatsu. Ils possédaient une modeste demeure, qu'elle trouvait charmante, enfin, pour ce qu'elle en avait vu. La dame à l'aura magique avait un véritable goût pour la décoration, bien qu'aux yeux d'une elfe, tout cela n'était que superflus et n'apportait rien à l'air de la pièce. Ils mangeaient donc un repas sain et équilibré, qui ne lui déplaisait pas, préparé par Hibaru. Bizarrement, elle ne pouvait pas sans plaindre, comme elle aurait aimé le faire, (intérieurement, hein?! Une elfe ne peut froisser son hôte !). Après avoir échangé des banalités pour faire plus ample connaissance, elle prenait confiance et se décida à leur parler de son long périple.

"Comme vous pouvez vous en douter, je ne suis pas ici par hasard... Je suis venue à la demande de son impératrice Liliana. Je suis forgeron à sa court et elle m'a confié une tâche de la plus haute importance ! Je dois forger quelque chose en alliant la puissance et la force de deux métaux, un métal simple et un autre un peu plus rare. Ayant entendu que ce métal se trouvait en zone céleste, j'ai entrepris le voyage avec Foudre. Bien entendu, je ne sais pas exactement où trouver ce bien précieux, d'un peuple unique, si mes informations sont bonnes."

Edelein s'arrêta pour boire un peu d'eau et jaugea le couple de son regard vert émeraude inexpressif. Ils restaient muets cherchant à comprendre le sens de ses paroles, semblait-il.

"Le peuple que je recherche et qui est le seul a fabriqué ce métal si précieux, est le peuple Kumoï. Je recherche le métal des nuages."

13h10 : "QUOI?!"

Surprise par l'étouffement de Hibaru, Edelein attendit patiemment qu'il s'explique. Elle laissa les diverses questions d'effarement de côté, ne prétend attention qu'au principal. Mais, elle n'aurait jamais pu croire que la situation se retournerait aussi rapidement en sa faveur. Elle qui pensait que sa mission allait tourner au vinaigre... Sans Foudre, elle n'avait plus aucune chance de parcourir le ciel, mais voilà que cette dernière lui souriait à nouveau ! Impressionnant. Si elle n'avait pas été une elfe de pure souche, avec une éducation d'elfe sans faute, elle en aurait pleuré d'étonnement, de joie et elle se serait précipitée dans un pub pour jouer au loto :

"C’est vraiment une pure folie que de vouloir vous aventurer dans les nuages! Non. Je vais commencer par le commencement. Je crois que j’ai oublier de vous préciser quelque chose lorsque nous nous sommes rencontré. En fait je sais où vous allez pouvoir trouver ce fameux métal. Et ça parce que je suis un Kumoï. Mais un Kumoï exclut de sa communauté."

13h13 : L'elfe noire commençait à avoir de l'estime pour cette homme, que dis-je, pour ce Kumoï. Comment ne pourrait-elle pas en avoir ? Il était exactement comme elle, rejetée par sa communauté, par sa race. Bien. Elle commença à réfléchir en l'inspectant de ses yeux verts. Elle n'avait nullement l'intention d'abandonner. Elle irait récupérer ce métal quoi qu'il arrive. Mais, pouvait-il lui servir de guide ? Elle savait qu'être rejetée par les siens n'était pas une chose facile, mais de retourner leur rendre une petite visite relevait du défis. Rien qu'en y pensant, elle sentait tous les regards gris de ses comparses sur sa peau, cette peau tellement noire pour des elfes trop blancs ! Mais, elle n'avait pas le choix, pas de moyen de locomotion et surtout pas de guide.

"Je pense que vous pourriez faire un guide parfait ! Écoutez, je sais exactement ce que vous ressentez à l'instant. Je suis moi-même rejetée par mon propre peuple... Mais, il est hors de question que je reparte pour la zone du milieu sans ce métal et avec toute la chance que les dieux m'ont accordé aujourd'hui, je pense que vous en aurez vous aussi, pour vaincre une petite fois, une poignée de vos détracteurs. Réfléchissez bien. Ce serait peut-être la seule opportunité pour vous d'y retourner, malgré les risques. Et, je serai là pour vous épauler."

Edelein n’était visiblement pas plus choquée que ça. En tout cas, elle eu un moment de réflexion intense et elle adressât à Hibaru les paroles suivantes :

«- Je pense que vous pourriez faire un guide parfait ! Écoutez, je sais exactement ce que vous ressentez à l'instant. Je suis moi-même rejetée par mon propre peuple... Mais, il est hors de question que je reparte pour la zone du milieu sans ce métal et avec toute la chance que les dieux m'ont accordé aujourd'hui, je pense que vous en aurez vous aussi, pour vaincre une petite fois, une poignée de vos détracteurs. Réfléchissez bien. Ce serait peut-être la seule opportunité pour vous d'y retourner, malgré les risques. Et, je serai là pour vous épauler.»
Hibaru s’attendait à cette réponse. Sachiko moins. Mais elle n’eu pas le temps d’intervenir que son mari avait déjà repris la discussion.
«- Qui vous a dit que je me proposerai d’être votre guide?»
Sachiko était rassurée. Elle ne voulais pas qu’Hibaru parte. Avec tous les problèmes qu’ils avaient eu en peu de temps, elle préférait franchement retourner dans la routine qui les occupés avant de recevoir cette fameuse lettre de dénonciation.
Alors elle s'adressât à son tour à l’elfe :
«- Je suis vraiment désolé pour vous. Nous pouvons toujours vous fournir les indications nécessaires pour pouvoir vous y rendre...
- Et qui a dit que je ne l'accompagnait pas? rétorquât Hibaru. Tu sais très bien que seule, elle n’a aucune chance d’y aller, même avec toutes les informations possible qu’on peut lui donner.»
Hibaru perçu dans le regard de sa femme une certaine tristesse. «Zut, je l’ai vexé» se dit-il, et il s’en voulait.
«- Je dis qu’étant donné l’importance de sa mission, je ne veux pas qu’elle rentre chez elle bredouille. Et puis sa venue est peut-être un signe, non?
- Peut être... boudât Sachiko. N'empêche que tu vas à l'abattoir si tu y retourne.
- Je sais... Ou bien à la réconciliation.
- Non, je ne pense pas que se soit possible. Surtout que si tu as été bannit c’est en partie à cause de moi.»
Mais finalement, avec un ton de résiliation au vu du regard insistant de son mari, elle lâchât :
«- C’est bon, j’ai compris. Je te laisse y aller. Mais à une seule condition : tu reviens vivant.
- Je te le promet.» lui répondit-il d’un air amusé par la tournure mélodramatique de la scène.

Alors que Sachiko était en train de débarrasser la table, Hibaru donnat à Edeleine les indications importantes à savoir.
«- Déjà, les Kumoï se trouvent sur un nuage agrippé à la montagne d’une île flottante. L’accet à ce nuage est difficile car en effet, un brouillard épais l’entoure et seul les Kumoï peuvent voir au travers.
Actuellement l’île en question se trouve à deux jours que vol en baleine volante et il nous en faudra deux de plus pour atteindre le somment de la montagne. Donc bien sûr il faut prévoir des vêtements chauds, voir même très chaud car pour les Kumoï, c’est la période la plus froide de toute l’année. D'ailleurs, c’est une chance que vous soyez arrivée maintenant car la fête de récupération du métal des nuage se fera dans huits jours. Mais vous devrez faire votre objet pour Louliana là bas car ce métal ne reste malléable que deux jours.
Des questions?»

Un petit moment passât durant lequel Hibaru observait son invitée qui avait l’air en plein milieux d’une intense réflexion. Pas étonnant, se dit-il, avec toutes les information qu’il venait de lui fournir, il semblait normal que l’elfe noir soit en train de prendre conscience de l’envergure de la tache qui l’attendait.
Puis finalement, elle se lançât :
«Oui, j'ai des questions... D'abord, qu'est-ce qu'une baleine volante ? Allons nous passer 4 jours sur ces... animaux ? J'aimerais aussi que vous me parliez un peu plus du métal des nuages... Quelles sont ses particularités ? Vous dites qu'on peut l'extraire qu'une seule fois dans l'année ? Dans huit jours ? Cela nous laisse quatre jours sur place pour prendre contact avec votre peuple... Encore une dernière chose... Où se trouve la forge la plus proche, pour que je puisse emmener avec moi le matériel nécessaire ?»

Sachiko, encore debout avec la vaisselle dans les mains attendait que son maris réponde. Qu’attendait-il? Mais comme les plats dans ses bras commençait à lui peser, elle partie les déposer en cuisine.
Hibaru était en train de faire la liste de questions. Celle qui le surpris fût cependant la toute première que lui posât l’elfe. Et c’est avec un temps de retard qu’il explosât de rire :
«- Franchement?! Vous ne savez pas ce qu’est une baleine volante?! Mais enfin, c’est quasiment le seul moyen de transport que nous possédons dans la zone céleste, avec quelques griffons aussi... Mais je reste persuadé que vous en avez déjà vu dans le ciel.».
Il fît une brève pause afin de reprendre son souffle tellement son fou-rire avait été intense. Mais en même temps, il ne pouvait pas la blâmer. Lui aussi ignorait sûrement plein de choses qu’elle connaissait.
En tout cas, il repris rapidement le fil de la conversation avant que cet elfe noir ne finisse par se vexé.

«- Blague à part. Nous emprunteront ces mastodontes seulement pour atteindre l’île. Ensuite nous ferons le reste du voyage à pied. Comme les pentes pour arriver au somment de la montagne sont importantes, nous seront obligés d’emprunter le chemin sans monture.»
Sachiko ressorti de la cuisine.
«- Et bien, vous en avez une discussion animée!
- Tu tombes bien. Dis moi, où est ce que cette chère forgeronne pourrait se prodiguer du matériel de bonne qualité pour réaliser un objet?
- Ha! ... Et bien je pense à l’île flottante d’Höseki.
- En effet.
- En tout cas je vous laisse. Je dois retourner aux jardins suspendu. J’ai du travail qui m’attends mais je reviens dans peu de temps pour savoir comment vous vous serez organisés. A toute à l’heure.
- A toute à l’heure.»

La porte se refermant sur Sachiko et Hibaru repris ses explications.
«- L’île d’Höseki, comme son nom l’indique, regorge d’une quantité importante en pierres précieuses, et de fait d’une quantité importante d'artisans. C’est pourquoi vous y trouverez sûrement les outils les plus appropriées pour créer vos objets où obtenir tous les matériaux nécessaire à leur confection.
Ensuite, oui, le métal n’est récupérable qu’à ce moment là. Je ne sais pas trop pourquoi. Tout ce que je sais c’est que le peu de jours où la fontaine du village se retrouve gelée, trois jour plus tard l’eau se transforme en ce fameux métal. Et durant deux jours il coule comme de l’eau, avant de se re-solidifier. D’où nous ne possédons que deux jours pour utiliser ce métal, après quoi il se solidifie puis quand les températures remontent il se re-transforme en eau s’il n’a pas été modelé.
Etrange mais c’est comme ça...»

Il fit une petite pause pour boire un coup et il reprît sa conversation.
«- Je ne suis pas sûr que vous réussirez à récupérer ce métal... Les Kumoïs tiennent à être les seuls détenteurs de ce métal. Je ne vois pas ce qui leur permettrait de les faire changer d’avis, ne serait-ce seulement pour quelque grammes. Peut-être en jouant la carte de la diplomatie. Mais avec moi dans les parages, j’ai bien peur que cela ne les réfrène encore plus.
En effet, ce métal est comme nous. Ou plutôt nous sommes comme le métal. A notre demande, lorsque nous nous transformons en vapeur, celui ci fait de même. Ainsi, nos armes et armures peuvent traverser les objets en même temps que nous. Vous vous imagineriez si nous avions cette capacité mais pas nos vêtement?! On se retrouverai tout nu en permanence!» dit-il en souriant.

Une nouvelle fois l’elfe repartie dans ses pensée.
Hibaru était très intrigué tout de même par cette jeune elfe noir. Elle avait l’air de savoir ce qu’elle voulait et faisait preuve d’une intelligence hors norme. Et puis finalement il se dit qu’il y avait de grande chances pour qu’il puisse bien s’entendre avec elle.
Enfin elle ouvrit de nouveau la bouche et déclara :
«- Vous savez... La diplomatie est un terrain très glissant, surtout pour quelqu'un qui n'a ni rang, ni haute fonction à défendre ! Je sais ce que je dis, mon père était chargé des relations-armées entre le peuple elfique et l'une des principautés de la zone du milieu, et même lui, avec son poste clef, naviguait généralement en eau trouble...
Mais, ce que je peux faire, c'est de leur apporter des nouveaux savoirs, que ce soit en fabrication des alliages de métaux ou en l'apprentissage de nouvelles techniques de forge. Ainsi, cela leur permettrait d'avoir un aperçu de l'avantage que leur donnerait un allié comme la zone du milieu... Vous comprenez ? Et donc, avec un espoir immense, cela réglerait aussi tous les autres problèmes...»
En effet, c’était une proposition tout à fait envisageable. Mais bon, il fallait tout de même voir ça sur place. Il n’avais pas vraiment d’idée sur la façon dont allaient réagir les autres Kumoï. Et cela serait sûrement la condition de leur succet ou non pour cette mission.
«- En effet, ça me parait envisageable, surtout pour le peu de quantité que vous souhaitez obtenir. Mais comme dit le proverbe ”Qui ne tente rien n’a rien”. Donc, je ne garantie pas notre réussite. Par contre si ce métal vous ait indispensable, nous n’avons pas d’autre choix que de leur rendre visite.»

Et sur ce, il se resservit un autre grand verre d’eau.
«- Ecoutez. J’espère sincèrement que je pourrais vous aider car dans tous les cas, vous n’aurez aucune chance d’obtenir ce métal autre part. Je vais moi aussi réfléchir à comment nous allons présenter la chose. J’espère que le combat ne vous effrayez pas, si jamais nous avons besoin d’y faire recours. Mais on essayera d’éviter quand même. Les Kumoï sont de très bon guerrier même s’il n’ont jamais participé à une quelconque guerre.»
Et sur ce, il lui proposât de passer la nuit chez eux et de ne partir que le lendemain, une fois que tous les préparatifs seraient finis et les détails de leur expédition réglés.

[...]

Il était à peine cinq heure quand Sachiko arrivât des jardins suspendus. Hibaru et Edeleine étaient dans le salon, au milieux de cartes, d’objets divers et varier et de de sacs à moitié vides.
«- Me voilà! Je suis désolé, j’avais dit que je rentrerais tôt mais finalement il y avait pas mal de choses encore à faire. La canalisation est enfin réparée et les plantes du secteur aquatiques à nouveau ré-alimentées en eau. C’est vrais que cette petite bête à fait pas mal de dégâts.
D’ailleurs dés demain je le récupère à la maison, parce qu’on ne sais pas où le mettre et dans sa cage il me rend vraiment triste...
- D’accord, mais veilles à ce qu’il ne fasse pas de grabuges ici non plus. Enfin, fait comme tu veux vu que tu sera seule durant une dixène de jours.
- Alors, c’est bon?! Tu y vas vraiment?!
- Ben oui. Crois tu que j’ai vraiment le choix?
- Oui. On a toujours le choix.»
Et sans laisser le temps à Hibatu de riposter elle se retournât vers Edeleine pour lui dire :
«- Ha et je suis passé voir Foudre. C’est bien son nom, non? Il va mieux et le spécialiste dit qu’il en aurait pour une petite semaine de repos. Mais il n’est pas tout à fais sûr étant donné qu’il n’a jamais eu affaire à un pégase. D’ailleurs il va éviter de le sortir durant cette période là de peux que des gens mal intentionnés essayent de vous le dérober.» annonçât-elle à l’elfe.

Visiblement, Edelein avait l’air ravie d’appendre ça et en s'approchant de Sachiko, elle lui dit la chose suivante :
«- Je ne sais pas comment vous remercier pour votre accueil et votre hospitalité... Je vous suis entièrement reconnaissante de vous inquiéter pour Foudre et de m'héberger pour la nuit ! La seule chose que je peux faire pour vous, en attendant que toute cette histoire ne se termine, c'est de veiller sur votre mari jusqu'à notre retour. Je vous promets que tout ira bien et que je le ramènerai sans aucune égratignure. Parole d'elfe !».
En suivant elle récitât une de ces incantations elfique qui paraissaient à Sachiko comme un langue magnifique. Elle pensât même que les Vélanes pourraient prendre exemple sur eux pour chanter. Il gagneraient sûrement en pouvoir et en prestige vocal.
Bref, bien qu’Hibaru et elle ne savaient absolument pas ce que tout cela voulais dire, ils en avaient compris le contenu et Sachiko était reconnaissante envers l’elfe car elle n’était pas vraiment rassurée par l’expédition qui se préparée. Et c’était bien à contre coeur qu’elle laissait son mari partir là-bas.

Mais les problèmes furent bien vites oublier lors du dîner. L’ambiance était en effet bien moins lourde maintenant que chacun se connaissaient un peu mieux, les discussions dérivaient facilement sur des sujet bien plus amusants.
Et après un bon repas, tous le monde parti se coucher car pour Hibaru et Edelein le réveil seraient tôt pour pouvoir prendre la première baleine volante en direction d’Höseki.

[fin du RP]