Ce matin ressemblait a beaucoup d'autres. Alors que Sachiko se levait à peine, fatiguée de sa longue journée de la veille, le petit déjeuner avait déjà été préparé par Hibaru comme à son habitude. Elle trouva alors le mot suivant sur la table de la cuisine :
"Je suis parti voir tes amis du conseil municipal tôt ce matin pour leur présenter le plan de réaménagent de l'avenue principale. Je serai de retour avant la moitié du jour."

Sachiko poussa un soupir de résiliation. Elle aurait bien aimé prendre un peu de temps pour discuter avec lui. Mais bon, c'était bien de sa faute s'ils ne se voyaient que peu maintenant. En effet, comme elle occupait deux postes à responsabilités à la fois, elle avait donc dû déléguer une partie des taches concernant la gouvernance de l'île de Todayō à son mari. Mais aucun membre du conseil n'avait porté de remarque concernant cette déléguation, ce qui arrangeait Sachiko. Et son mari aussi puisque ce dernier n'avait toujours pas trouvé de travail.

Après avoir englouti son petit déjeuné et s'être préparé à la hâte, elle sortit de chez elle pour se rendre aux jardins suspendus. Il faisait très beau et il y avait à présent beaucoup de monde dans les rues car la matinée était déjà bien avancée. Sur le chemin elle croisât quelques passants qui la saluèrent et elle leur retournât des "bonjour" et des "et vous, comment allez-vous?". Elle arrivât enfin au pont de bois qui traversait le vide et qui reliait l'île aux jardins.
Mais aujourd'hui elle n'avait pas envie de faire comme tout le monde et elle s'envolât donc pour atterrir directement au niveau des jardins les plus hauts, ceux où les plantes les plus gourmandes en énergie solaire étaient installés. Elle commença alors activement son travail.
Grâce a son pouvoir, elle pouvait communiquer directement avec les plantes, ce qui permettait une approche plus aisée de nombreuses espèces. Bien que le dont de communiquer et de contrôler les plantes était répandu dans la zone terrestre, elle était bien la seule de la zone céleste à le posséder. Ainsi c'est en chantant que sa journée débuta.
[...]

De son coté, Hibaru était avachi dans l'un des gros fauteuils postés tout autour de la table ronde où se déroulait la réunion. Elle commençait d'ailleurs à s'enliser et cela l'ennuyait. Il regardait tous ces Velanes qui racolaient autour de lui et dont leurs discussions les éloignaient au fur et à mesure du sujet du jour.
"-Les pavés qui sont devant la maison de Madame Rossignol sont à changer!! C'est impératif!! Ils donnent directement sur l'avenue principale et elle les réduits en miettes dès qu'elle sort son matériel agricole. Et vous avez vu ses platebandes?! C'est une horreur! Jamais je n'aurais mélangé des aurtencias roses avec des rosiers oranges!" se révoltait une vielle à l'autre bout de la salle.
"-Vous savez que les Sarani attendent un petit? Il paraitrait qu'elle ne l'aurait pas eu avec son mari." annonça un autre.

Hibaru se dit alors que le moment était venu pour lui de quitter l'assemblée. Il se leva et d'un simple geste il rangea tout les plans qu'il avait sortit et s'adressa à la salle :
"-Maintenant que vous avez pu voir l'ensemble des projets proposés, je vous laisse le soin d'en choisir un pour que dans un moins nous puissions commencer les travaux."
Et un moins ne sera pas de trop, pensa-t-il.
"-Sur ce, je vous laisse. J'ai quelques autres choses à faire" et il sortit.

Une fois dans la rue, Hibaru s'interrogeât pour savoir comment ces bon à rien de Velanes avaient pu obtenir des postes aussi importants, exception faite pour sa femme. Il se demandait vraiment comment elle avait pue être épargnée.
À présent il rentrait chez lui et espérait qu'elle serait là pour le déjeuné.
[...]

Cela ne faisait qu'un petit quart d'heure qu'elle était arrivée que Aruna Homa, son aide jardinière, arriva :
"-Madame Hikatsu, je suis désolée de vous déranger alors que vous faites votre inspection journalière, mais vous avez reçu un message express pas koriko ce matin. Il provient de la Haute Demeure.
-C'est vrai?! Dans ce cas j'arrive tout de suite."

Elles traversèrent hâtivement l'ensemble des serres, des parcs et des platebandes pour enfin arriver aux bureaux administratifs qui se mélangeaient avec les entrepos de stockage de matériels. Sachiko montât les marches qui menaient à son local trois par trois car elle se demandait bien ce que lui voulait la maisonnée de la Grande conseillère. Elle donna un petit coup à la machine et le message en sortit. Elle l'attrapât et elle lut la chose suivante : 

Petit matin fleurissant d'une douce odeur sucrée du chèvrefeuille, qui avait libéré son parfum toute la nuit. A l'aube, Yumemi se réveilla petit à petit, comme tout les matins, et remarqua l'essence de la nature, se qui signifiait qu'une servante avait ouvert la fenêtre. Elle ouvrit ensuite ses yeux bleu rayonnant et sourit devant la délicieuse chaleur dorée qui rejoignait son lieu de sommeil. Puis, alors qu'elle admirait son jardin de son lit, elle écouta un instant les oiseaux chanter, jusqu'à ce qu'une belle musique les accompagne comme pour lui souhaiter une bonne journée. Pourtant, se n'était qu'une répétition qui venait à sa rencontre chaque matin, pourtant, elle savait que sa journée serait remplit et qu'à la soirée elle en serait épuisé et pourtant! Oui, pourtant... Elle adorait ses matinées magique qui la remplissait de joie et qui lui semblait si familière, si apaisante, si indispensable.

Une fois levé, baigné et habillé, une autre servante arriva pour la maquiller et la coiffer. Sobre, élégante et pourtant si original. On ne la coiffait jamais deux fois de suite de la même manière. Enfin, sa longue journée commença. Tout d'abord elle devait écouter les nouvelles de son palais et de l'île qu'elle occupait. Puis elle devait elle-même écrire ses directives de la journée et des prochaines semaines à suivre ainsi que des lettres importante à envoyer aux autre conseillé de la Fédération ou a son peuple. Elle prend ensuite le petit déjeuner tout en demandant conseille à des amis et à ses plus fidèle serviteur. Des personnes de confiances. Parfois elle prenait leur opinions pour les reporter au Concile Céleste , d'autre fois elle ne faisait que les écouter selon si elle les jugeait bon ou non. Puis elle alla saluer le peuple en se promenant parmi eux. Comme toujours elle s’arrêtait par-ci par-là, des gens qui lui demandait de lui faire une séance de shiatsu. Mal de dos, mains qui tremblent, maux de ventre, oreilles qui sifflent, chevilles qui n’obéissent pas... Soit elle leur disait d'aller au palais pour ce faire soigner plus en profondeur, soit en quelque mouvement elle leur redonnait le sourire et les laissait repartir gratuitement mais guérit. Elle s’arrêtait quand son énergie lui manquait. L'oracle alla manger seul prenant son repas puis son thé dans le jardin: il faisait trop beau pour s'enfermer à l’intérieur! Seul ou presque! Un ancien vint lui rendre visite:

-Bonjour ma chère.
-Bonjour grand mère. Salua Yumemi à l'adresse de son arrière-arrière-arrière-arrière grand mère.
-Belle journée n'est ce pas?
-Oui, que me vaut l'honneur de votre visite grand mère?
-Je viens juste te donner de la compagnie.

Elles se sourirent puis discutèrent de tout et de rien, enfin, sa grand mère partit comme elle était revenue. Puis, tout en scrutant l’horizon, la conseillère suprême rêva de fées, d'elfes, de mignon neko qu'il y avait dans la zone terrestre si riche en race, si agréable à regarder. Elle se voyait parcourir une plaine remplit de ses créatures magique, rire avec elles, leur parler, les observer, en apprendre plus sur elles qu'elle ne sait déjà dans les livres. D'ailleurs, c'était l'heure de sa lecture. Chaque jour elle c'était imposé le devoir d’élargir sa culture. Elle s'installa dans la bibliothèque si confortable et si calme. Puis ouvrit un livre d'histoire.
Quand soudain, elle fut interrompue par un bruit de pas précipité.

Lorsqu'elle eu fini de lire la lettre, Sachiko tomba des nus. Non pas qu'elle voulait remettre en cause le large réseau d'information de la Grande Conseillère, mais elle croyait peu que la chose soit possible. Elle connaissait bien son maris, enfin c'est ce qu'elle pensait. Mais du coup elle n'avait pas d'autre choix que de se rendre à la Haute Demeure pour que ses certitudes soient fondées.
Elle sortie de son bureau et s'adressa à Aruna qui l'attendait à l'extérieur:
"-Dites aux autres jardiniers que je m'absente aujourd'hui et que j'espère être de retour demain. Faites comme d'habitude pour les jardins.
-Pas de problème, nous ferons bien attention. En tout cas, j'espère que ça ira pour vous."

Sur ces dernières paroles, Sachiko laissa la jeune femme et partie précipitamment en direction de son domicile. Ce message n'avait vraiment perturbée et c'est accablée qu'elle arriva chez elle où Hibaru avais préparé le repas.
"-Et bien, qu'est ce qui ne va pas?" demanda Hibaru à sa femme en voyant son air dépité.
Elle lui tendit le papier. Il le saisi pour le lire et après un bref silence, il lui dit :
"-Je ne vois vraiment pas de quel concert elle parle. Et tu me pense vraiment capable de donner des informations sur les personnes qui assistent à ces représentation? C'est vrais qu'en tant qu'ancien élève de l'académie je reçois pas mal d'information pour genre de manifestation mais je ne me rappel pas avoir entendu qu'un concert avait eu lieu récemment.
-C'est ce que je pense aussi. Mais était donné que c'est la Grande Conseillère qui m'a envoyé ce message, mieux vaut se rendre à ses appartements. D'ailleurs, nous partons sur le champ pour pouvoir arrivé dans l'après-midi.
-Quel dommage, moi qui avait préparé un bon repas...
-Ben, prenons le avec nous."

Sur ce, les bagages furent vite préparés, le repas bien rangé dans des paniers et trente minutes après ils chevauchaient déjà le griffon qui leur permettraient de faire le voyage jusqu'à la Haute Demeure. Le voyage jusqu'à là bas n'était pas si long que cela mais durait tout de même quelques heures. Pour prendre leur mal en patience, le couple entamât le déjeuné qu'Hibaru avait empaqueté tout en regardant le ciel d'un bleu maculé où quelques nuages parasites transitaient d'un bord à l'autre de l'horizon. Aucun des deux ne souhaitaient entamé une discussion tellement cette convocation les inquiétait et même, les effrayait. Mais ils savaient qu'en parler n'arrangerait pas les chose. Ils restèrent donc aussi muet que des carpes durant un bon moment.
Quand soudain, un craquement étrange se fit entendre. Ils pouvaient à présent voir la Grande Demeure, mais à l'intensité de ce bruit, ils se doutaient qu'il ne venait pas de là bas. A peine Hibaru eu levé les yeux qu'il se jeta sur Sachiko, l'entraînant dans le vide. Une grosse pierre se fracassa sur le griffon et qui, assommé par le projectile, était lui aussi en train de tomber à pic. Hibaru s'était agrippé comme il avait pu à Sachiko qui de son côté faisait une crise de panique.
"- Qu'est ce qui s'est passé !! s'alarma Sachiko.
- Je ne sais pas, mais je t'en prie, mets toi à voler, on va s'écraser sinon!!
- Oui, désolé, la peur m'a fait oublier mes capacités. Le problème c'est que je ne vais pas pouvoir nous porté très longtemps. Nos poids combinés sont trop élevé pour que je puisse aller en direction du palais. Il va faloire qu'on se pose et qu'on demande de l'aide."

[...]

Tomasu, garde à la Grande Demeure n'en croyait pas ses yeux : il venait de voir au loin ce gros rocher se détacher d'une des îles flottante qui entouraient le château et emporter dans sa chute un griffon et ses passagers. Mais le plus étonnant c'est que les deux personnes qui étaient à son bord n'étaient pas en train de tomber. Ils étaient justes en train de flotter dans les airs. Mais petit à petit ils perdaient de la hauteur. S'il ne faisait rien, ils ne pourraient sûrement pas s'en sortir non plus.
Il se précipita pour aller voir son supérieur :
"- On a un problème. Deux personnes viennent de se faire rentrer dedans par un rocher. Heureusement ils volent mais ils perdent de plus en plus d'altitude.
- Ils volent tu dis? Je suppose que ce sont des vélanes. Le problème de ne pas avoir d'aile c'est qu'ils ne peuvent voler qu'avec leur propre poids. Fait moi voir ça."
Ils s'approchèrent d'une fenêtre et avec une longue vu, le supérieur observa :
"- Oui, c'est bien une vélane et ... Hé, mais attend, c'est Sachiko Hikatsu, la dirigeante de l'île Todayô!! Il faut prévenir immédiatement la Grande conseillère de l'incident! Vas y! Je prends la responsabilité d'envoyé des secours."
Sans répondre quoi que se soit, Tomasu se précipita dans les grands couloirs du palais à la recherche de la grande Conseillère. Mais une chose le perturbait : il lui semblait bien avoir vu quelque chose brillé du côté du rocher avant que celui-ci ne se décroche. C'est ce qui, d'ailleurs, avait attiré son attention.

Levant ses yeux de son livre épais et vieux, dont les pages pourtant soignés avaient quelque peux jaunit, Yumemi vit une des servantes du château se précipiter vers elle d'un air paniqué. A la volé elle lui fit une simple révérence puis haletante, elle l'informa de l'urgence de la situation.

-Madame la conseillère, un garde requiert votre présence dans les plus brefs délais.

La servante reprit sa respiration alors que la dirigeante se leva s'en attendre, refermant son livre et le tendit à la dénommée Rukia.

-Range se livre à la bonne place, j'y vais tout de suite, dit moi où le garde se trouve.

Rukia lui indiqua où le garde l'attendait et une fois sa tache accomplit, retourna à son travail. Yumemi avança à grande foulée vers la porte principale du château quand soudain une petite brise fraiche vint effleurer ses cheveux. Sachant ce que cela voulait dire, l'oracle demanda à haute voix:

-Qui êtes-vous anciens? Votre présence ne mets pas familière.
-Je suis un ancien garde de votre grande demeure. De mon vivant je n'ai jamais eu la chance de vous parler et je suis mort il y a fort longtemps. Mais comme j'aime plus que tout mon travail j'ai décidé de continuer à vous servir.
-Je vous en remercie Grand garde remplit d'honneur. Mais parlez vite, je suis pressé. Dit-elle sans s'arrêter.

Le garde hocha la tête et la suivit en flottant dans les aire. Quelques personnes c'étaient retourné en entendant leur dirigeante parler seul et d'autre avait frissonné au passage invisible de l'ancien. Mais ils continuèrent leur route sans y faire plus attention sachant pertinemment que la noble n'était pas folle mais bien occupé à utiliser son pouvoir d'oracle.

-Le garde qui vous demande s'appelle Tomasu dirigé par son supérieur, Grïmph. Ils ont aperçu Sachiko Hikatsu perdre sa monture à cause d'un rocher qui c'est détaché d'une des îles flottante. Seulement, leur griffon à perdu connaissance, et la Vélane essaye de voler tant bien que mal car elle transporte un autre passager avec elle.

Yumemi hocha vivement la tête et se dirigea vers les deux seul gardes posté à l'entré attendant ses ordre. Avant d'arriver en face d'eux, elle voulu remercier l'ancien garde, mais il avait déjà disparu. En la voyant arriver -contant qu'une servante l'avait trouvé- Tomasu ouvrit la bouche pour lui faire un rapport. Mais la dirigeante déjà au courant leva sa main pour lui intimer le silence et lança ses instructions.

-Envoyez quatre garde armée avec comme monture des griffons et amenez leur deux autre griffons pour la dirigeante de l'île Todayô et celui qui l'accompagne. Faite vite.

Grïmph fit une révérence puis s'acquitta de sa tâche en aboyant ses ordres à l'intention de ses Griphonniers. Alors que Tomasu allait reprendre son poste, Yumemi le retint.

-Allez prévenir Pharël et Liänne, deux Vélanes scientifique spécialisé dans les besoins animalier, qu'un griffon a perdu connaissance sur Atlis, fournissez leur ce qu'ils souhaite afin qu'ils partent à sa recherche et lui prodigue des soins si nécessaire. Je les ai vu dans la bibliothèque. Ah! Et servez leur de guide mais ne les ralentissez pas alors prenez une Raie Titane avec vous qui vous servira aussi au cas où il faudra transporter le griffon.

Sans demander son reste, Tomasu fit mine de partir puis se retourna vers la dirigeante.

-Je vais tout de suite les prévenir, mais avant il faut que je vous informe de se que j'ai vu près de l'endroit où le rocher ses détaché de l'île voisine...

Son interlocutrice le laissa parler et l'écouta attentivement. Puis il partit en courant vers la bibliothèque. Yumemi le regarda partir, perdu dans ses pensées puis se détourna pour trouver un autre garde afin qu'il envoi un groupe armé et discret sur le lieu où le rochet c'était fendu.

A peine toute ses instructions donné, l'oracle appela des servante et leur demanda de commencer des préparatifs pour leur invités afin que ces derniers se sentent à l'aise après leur mauvaise expérience. Aussi les attendit-elle à l'entrée où l'odeur du lait chaut au miel s'échappait déjà de la cuisine embaumant ainsi l'air du Hall.

«-Il va falloir que l’on se pose sur ce petit bout d’île, annonça Sachiko en désignant un îlot de verdure qui avançait au grès des vents et qui se trouvait à une centaine de mètres légèrement en contre bas d’eux.
Je suis beaucoup trop fatigué pour pouvoir voler plus longtemps.
-Ok. Mais tiens jusqu’à là s’il te plais. Je n’ai aucune envie que l’on s’écrase dans la zone désertique.»
En effet, la Grande Demeure était à ce moment là en train de transiter au-dessus des vastes contrées arides qui composaient la zone désertique. Cependant, mais nos deux tourtereaux ne pouvaient s’en rendre compte, le paysages était magnifique : la moitié de l’espace était d’un bleu azur, partie occupée par l'immensité du ciel, et l’autre d’un sable jaune pale qui dégageait une douce chaleur dans ce décors. Et le tout composé d’île fraîchement verdoyantes et rocailleuses.
C’est à peu près à ce moment là, alors que l’île était à présent à porté de main, que Sachiko arrêta de voler.
«- Qu’est ce que tu fais, on va...»
Mais juste avant de s’évanouir, elle chantât un petit air musical et Hibaru comprit.
Alors des lianes firent rapidement irruption et les attachèrent à eux pour arrêter leur chute. A présent, le jeune couple était suspendu à cet îlot dans une situation des plus inconfortables.
«-Et bien, qu’elle journée mouvementée, soupira Hibaru. Jamais je n’aurais cru ce matin qu’elle se terminerait de cette façon.».
Une fois que le palpitant eut un peu redescendu, Hibaru s’occupa de se démêler, de se hisser sur la petite île et de faire la même chose pour ça femme, mais dans l’ordre inverse puisqu’elle était toujours dans les lointains tréfonds de son inconscient. Après cette laborieuse opération, Hibaru était exténué. Ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas fait autant d'efforts physiques et il se dit qu’il ferait mieux de reprendre les exercices quand il rentrerait.
Si jamais il rentrait.
Oui, car il ne savait toujours pas ce que leur voulait la Grande Conseillère. Mais pour le moment, il ne voulait pas y penser. Alors il se leva et annonça à voix haute comme si Sachiko pouvait l’entendre:
«-Je vais te chercher de l’eau. Il doit bien y avoir une source vu la végétation luxuriante de l’île. Je serais rapide.»
Et il partit à la recherche de ce potentiel point d’eau.
[...]

Elle se voyait au milieux de l’une des grandes esplanades que composait les jardins suspendus. Alors qu’elle vérifiait l’état de ses plants, Sachiko eu le regard attiré par un pied très particulier qu’elle venait à peine de remarquer. Pourtant il se distinguait très nettement parmi les autres plantes d’un vert déconcertant. Ses fleurs étaient d’un orange soutenu en forme de clochette, un peu comme du muguet, mais avec des pétales un peu plus longs.
Elle se demandait comment cette si jolie fleur avait pu atterrir ici puisqu’elle ne l’avait jamais vu auparavant.
Soudain, une voix malicieuse l’interpella dans son dot :
«- Sachiko ?»
Elle se retourna et elle eu à peine le temps de voir le sceau, Aruna et l’eau qui lui arrivait dans la figure qu’elle ne pu que s’exclamer :
«- Mais qu’est-ce qu’il t’arrive?! Pourquoi tu m’as fait ça?!
-Ben, pour que tu te réveille, lui dit Hibaru d’une voix mal assurée. Excuse moi. Je me suis dit que c’était le seul moyen que j’avais de te faire retrouver tes esprits.»
En effet. Elle revoyait à présent ce ciel bleu, cet horizon départageant le sable et l’air, ces îles vertes et ses suages qui continuaient inlassablement leur course dans l'immensité azurée.
«- C’est moi qui m’excuse. Je faisais un drôle de rêve.
-Ha bon. Et de quoi s’agit-il?
-Ben, Aruna m’a balancé un sceau d’eau sur la figure. La traître!
-Ha... Je comprends mieux pourquoi j’en ai eu pour mon grade.
-Je suis désolé. Et puis il y avait cette étrange, mais magnifique fleur orange...
-Orange tu dis? J’en ai vu de cette couleur à côté de la source où j’ai récupéré cette eau.

Mais à ce moment là, des bruits d'ailes se firent entendre et six griffons atterrirent sur le petit bout de verdure où se trouvaient le jeune couple.
«- Sachiko Hikatsu? C’est bien vous? La Grande Conseillère nous envoie vous quérir. Un de nos garde vous a vu tomber dans le vide et l’a alerté. Nous sommes heureux de vous avoir retrouvé. Veuillez monter sur ces braves bêtes, elle vous conduiront directement à la Grande Demeure.»
Sans dire un mot, Hibaru et Sachiko enjambèrent chacun un des deux griffons et le petit groupe se remit en route pour atteindre la résidence de la bien célèbre Yumemi.
[...]

A l’arrivée dans la cour principale, Sachiko se sentait un peu bête : elle était trempée depuis qu’Hibaru l’avait assez violemment réveillé. Mais ce qui la tracassait le plus, c’était cette fameuse fleur. Elle aurait bien aimé, juste avant de quitter l’île, jeter un coup d’oeil au spécimen qu’avait vu son mari.
Quand à Hibaru, il était rassuré : le comportement du garde qui était venu les chercher ne présageait en rien de mauvais pour lui. Au contraire, il sentait que la Grand Conseillère serait plutôt rassurée de les savoir en vie. Mais il appréhendait un peu cette rencontre car, pour lui, ça allait être la première fois qu’il allait la rencontrer.
Mais en entrant dans le hall, une douce odeur sucrée eu fini par les saisir et ils oublièrent très vite toutes leurs préoccupations.

A leur arrivé, Yumemi observa la douce Sachiko. Cette jeune femme aussi belle et tendre soit-elle était une allié précieuse et conseillère or paire. Son observation sur le monde avait l'art de séduire la dirigeante et sa culture de botaniste l'émerveillait toujours. Puis son regard se posa sur le jeune homme. Elle ne l'avait jamais vu et bien qu'il avait les trait d'un homme mûr, elle le définit comme étant un mari apaisant et charment. Un accord parfait d'un couple heureux. Car même si ce dernier ne c'était pas encore présenté, le regards qu'il avait échangé avec sa bien-aimé, révéla une complicité que Yume connaissait bien. Et puis... son sens de déduction avait été aidé par Sachi qu'il lui avait déjà parlé et décrit son mari.

Quand tout deux la regardèrent, la dirigeante inclina légèrement la tête, car même si ils avaient un rang en dessous de Yumemi, celle si se devait -et voulait- témoigné son plus grand respect à ses deux invité. Poliment, elle leur fit signe de la suivre en leur intiment un petit «Je vous en prie, suivez-moi dans un lieu plus confortable où nous pourrons discuter tranquillement». Ils arrivèrent très vite dans un petit salon douillé: le plafond turquoise était d'une grande hauteur, contrastant avec les murs émeraude qui étaient plus rapproché. Trois immense fenêtres longeait le mur d'en face où le rebord commençait à nos pieds et se finissait ondulé puis en pointe piquant ainsi le plafond. Aucun voile ne touchait leur rebord de sorte que la lumière entrait comme elle le souhaitait nous éblouissant de sa chaleur bienfaisante. Au centre de la pièce, se trouvait un tapis turquoise en forme de disque sur lequel était entreposé une petite table basse ancienne sculpté en bois au milieu de deux fauteuil et d'un canapé de trois places.

Mais une anomalie dans cette pièce attirait souvent les regards curieux: à côté de l'unique porte, se trouvait un petit arbre d'environ 1m70 aux branches nues, fines mais robuste où les racines se plongeaient dans le sol. Seul de la mousse recouvrait tout le tronc et une fleur ressemblant à une rose épanoui dans un lotus d'un dégradé rose et blanche aux contours de pétales rouge se positionnait à la naissance des bras de l'arbre. Ce végétal rare avait la faculté de bouger ses branches comme bon lui semblait. Certain domestique -les plus curieux et téméraire- racontait que l'arbre vivait pour protéger la fleure où les branches se resserrent si quelqu'un se risque à tenter de la toucher. Il y avait aussi cet étrange comportement qu'il avait de porter les vestes des personnes qui passaient la porte. Aussi bien que Yumemi le baptisa «Ko-toratsuku» qui signifiait porte-manteaux en langue ancienne. C'est pourquoi il prit délicatement les vestes des deux invités et les garda sur deux branches séparé recourbant leur pointes afin de ni abimer, ni froisser les vêtements. Mais l'arbre avait un autre pouvoir en lui: il savait comment filtré l'air en laissant un légère parfum musqué. Il était, en revanche, très difficile à contenter: il devait être à l’abri du vent, grandir sur de la pierre, ne supportait pas la présence de d'autre plantes et ne vivait que sous une lumière intense mais presque sans chaleur. Un cadeau extrêmement noble, offert par une botaniste -et très cher amie- aïnur.

La dirigeante s'installa dans un des fauteuils, laissant à Sachiko et Hibaru le soin de faire de même.

- Êtes-vous blessé? Demanda d'un air inquiet Yumemi prête à faire appel à un soigneur. Je suis profondément désolé de se qui vous est arrivé, j'ai envoyé des gardes faire une enquête et d'autre pour allé chercher et soigner votre hippogriffe.

Après s'être assuré de leur confort, l'oracle montra enfin sa curiosité jusque là bien caché:

-Que me vos l'honneur de votre présence?

C'est à cet instant qu'une servante choisit de faire son entrée avec un plateau de trois tasses de lait chaud au miel, de biscuits au beurre et de truffes chok' aux éclats de crêpes dentelles.

C’est quelques secondes après que la Grande Conseillère apparu. Vêtue d’une de ces tuniques traditionnelles d’un bleu azur pareil à la couleur du ciel et finement brodée de fils d’argent, Yumemi s’avançais d’un pas tranquille vers le couple. Hibaru adressa un regard à sa femme qui voulais dite «Je crois que ce message n’est pas d’elle» et Sachiko approuva en lui renvoyant un petit hochement de la tête.
Quand elle fût à leur hauteur, Hibaru et Sachiko lui firent une révérence et elle leur rendit l’appareil en inclinant légèrement la tête et d’un geste ample, elle leur désignât le couloir par lequel elle venait d'apparaître. Le couple ne se fit pas prier deux fois pour suivre la Grande Conseillère. Pourtant Hibaru se sentait un peu angoissé : aucun échange de parole entre eux rendait cette rencontre des plus formelles et cela ne lui plaisait pas.

Enfin, après seulement quelques pas dans le couloir, Yumemi ouvrit la porte qui donnait sur salle assez lumineuse malgrè le soleil qui commençait à se coucher au loin. Il est vrais que les deux tourteaux n’avaient pas vu passer leur journée tellement elle avait était mouvementée.
Mais Hibaru fut réveillé de sa torpeur par cette étrange plante qui lui enleva la veste assez violemment. Mais Sachiko avait déjà prévu le coup et s’était déjà débarrasser de son gilet. Il avait vraiment l’impression que sa femme se jouait de lui en lui faisant subir les innombrables conventions des grandes rencontres et des découvertes qu’il faisait chaque seconde.
Pendant ce temps, la Grande Conseillère s’était déjà assise dans l’un des deux seul fauteuil de la pièce. Sachiko s’assit dans celui qui lui faisait fasse en faisant signe à son mari de faire de même. Il arriva et d’un air un peu bougon, il s'installât à son tour.

Alors, Yumemi entamât la conversation:
«- Êtes-vous blessés?.»
Sachiko secouât la tête pour lui faire comprendre que tout allait pour le mieux.
«- Je suis profondément désolée de se qui vous est arrivé, j’ai envoyé des gardes faire une enquête et d’autre pour aller chercher et soigner votre hopogriffe.»
Après une courte pause et un regard bienveillant, elle reprit :
«- Que me vaut l’honneur de votre présence?»
Et c’est à cet instant précis qu’un jeune femme entra dans la salle surmonté d’un plafond turquoise exagérément haut et au murs émeraudes qui prouvait tout le faste de la Grande Demeure. Hibaru se demanda alors à ce moment pouquoi avait-on mis d’aussi grande vitres à cette salle? Souhaitait-on l’hiver transformer la salle en congélateur géant?

Mais là n’était pas le problème et après que la jeune servante eu fini de servir les trois personnes et qu’elle eu fermé la porte en sortant, Sachiko débuta son cours récit:
«- Nous somme venu sur votre demande, enfin c’est ce que nous pensions jusqu’à ce que nous rencontrions vos gardes. En réalité nous avons reçu ce message ce matin.»
Elle fouillât rapidement dans le sac qu’elle portait en bandoulière afin d’y récupérer la pièce à conviction et la posa sur la table basse en évidence afin que Yumemi puisse aisément la lire. Et elle reprit :
«- Cette lettre porte sur mon mari des tors qu’il n’a jamais commis. Mais comme il nous semblait que ce message émanait directement de vous nous n’avons pas eu d’autre choix que nous rendre ici pour dissiper le malentendu. Mais avec les événements qui ont suivi notre voyage, j’ai plutôt l’impression que quelqu’un en veux à la vie de mon mari et je dois dire que cela ne m’enchante guère. Et, de plus, s’en prendre à vous en imitant votre signature à la fin d’une lettre que vous n’avez pas écrite rend cette personne doublement coupable.»
Yumemi ne disait mot et cela ne rassurait ni Hibaru, ni Sachiko. Elle avait à peine parcourue le message des yeux et écouté le récit de Sachiko. Hibaru commençait à perdre patience par les silences prolongés de la Grande Conseillère. Ce genre de situation ne lui plaisait pas et il n’était absolument pas à l’aise. Il voyait bien que Sachiko commençait elle aussi à perdre pied et comme elle n’osait pas formuler la question que tous les deux avaient en tête, alors il y allât au culot et s'exclamât :
«- A moins que vous ayez bien écrit cette lettre?!»

Yumemi prit doucement la lettre d'un air interrogateur. Elle la lu attentivement, les sourcils froncé essayant de se rappeler vainement d'avoir écrit de tel accusation. Mais même si la mémoire pouvait défaillir, celle de la dirigeante était intacte. Surtout que, une lettre aussi importante aurait été envoyé le jour même de sa création, au plus tard le lendemain. Alors que ce soit hier ou aujourd'hui ou même il y a une semaine, Yumemi était certaine de ne pas l'avoir écrite de sa main. Pourtant elle garda le silence, toujours les yeux baissé sur la lettre. L'écriture était douce, élégante et ronde, aussi on pouvait facilement imaginer une femme de haute société aux arrière pensés peu orthodoxe. Elle examina plus attentivement les lettres, elles paraissait tout de même saccadé mais appliqué, comme si chaque lettres avait été écrite une par une avec un soin qui n'est pas celle de l'auteur. Puis elle frotta le papier entre ses doigts fin et précis comme pour se rappeler d'avoir déjà effleuré un tel papier. Mais celui-ci semblait à peine plu épais et rugueux. Elle se demanda si il était possible de tracer ce genre de message où l'auteur n'avait pas utilisé son écriture. A qui pourrait-elle confier cette tache? Une personne de confiance mais....; Elle ferma la lettre pour reconstitué le cachet coupé en deux. Qui aurait pu le recopier aussi finement? Un Artisan? Un marchant au yeux aguerrit? Ou simplement une personne de la haute demeure ayant volé la barrette qu'elle utilisait comme cachet. Est-ce sa coiffeuse? un serviteur? Devrait-elle changer de cachet? Inspecter toute personne se trouvant dans le château et revoir leur fidélité?
Mais les révisions de Yumemi furent interrompu par un petit impatient:

«- A moins que vous ayez bien écrit cette lettre?!»

L'oracle sortit enfin de sa transe et leva ses yeux de la lettres pour regarder le jeune Hibaru. Un instant elle ouvrit en grand ces yeux, s'étonnant que ces deux invité doutent encore. Comme quoi... Ne pas avoir confiance en la grande conseillère était aussi déplacé que de douter de ces citoyen et ses fidèles sujet. Non..., la corruption venait de l'extérieur. Puis ses sourcils se rejoignit d'un air mécontent. Elle faillit leur rappeler qu'elle les avait traité comme le meilleur de ses invités mais elle se retint de justesse. Elle se devait de se montre sage et compréhensive.
Aussi elle reprit calmement au visage serin et impassible:

-Je puis vous assurer que je n'est pas écrit cette lettre. Et il est fort improbable que la rumeur sur vous, Hibaru Hikatsu, soit vrais. Car il n'y a eu aucun concert il y a deux jours, du moins, sur Atlis et aucun meurtre ni accident aussi grave qui m'aurait été obligatoirement informé. Je vais ouvrir une enquête sur l'auteur de cette lettre et en informer les autres conseiller, en profiter aussi si ils vous soupçonne de quoi que ce soit. Évidement vous ne pourrez pas assister au réunion. Mais votre femme qui fait partie du conseille y assistera. Aussi, je l'autorise à prendre la parole pour prendre votre défense, si accusation il y aura, même si elle est étroitement lié à ce qui vous arrive. Est-ce que cela vous convient? Voulez-vous des gardes pour vous protéger tout les deux?

Aux mots de son maris, Sachiko eût un petit sursaut de stupeur : comment Hibaru s’était-il permis de parler de la sorte à la Grande Conseillère! Elle ne doutait pas qu’une question aussi directe puisse la mettre hors d’elle, bien qu’elle était d’un naturel tout à fait calme. Sachiko savait bien que son mari n’avais aucun sens de la communication, mais à ce point! Elle s’en voulait de ne pas avoir gardé la parole et d’avoir amené le sujet plus en douceur. Mais le mal était fait et il fallait faire avec.
Seulement au visage choqué de Yumemi puis son froncement de sourcils qui ne lui avait pas échappé, Sachiko savait que la remarque n’était pas bien passée. Il fallait absolument qu’elle remette la conversation dans le droit chemin. Mais elle n'eut pas le temps d’ouvrir la bouche que la Grande Conseillère répondît aux provocations d’Hibaru avec un calme déconcertant :
«-Je puis vous assurer que je n'est pas écrit cette lettre. Et il est fort improbable que la rumeur sur vous, Hibaru Hikatsu, soit vrais. Car il n'y a eu aucun concert il y a deux jours, du moins, sur Atlis et aucun meurtre ni accident aussi grave qui m'aurait été obligatoirement informé. Je vais ouvrir une enquête sur l'auteur de cette lettre et en informer les autres conseiller, en profiter aussi si ils vous soupçonne de quoi que ce soit. Évidement vous ne pourrez pas assister au réunion. Mais votre femme qui fait partie du conseille y assistera. Aussi, je l'autorise à prendre la parole pour prendre votre défense, si accusation il y aura, même si elle est étroitement lié à ce qui vous arrive. Est-ce que cela vous convient? Voulez-vous des gardes pour vous protéger tout les deux?»

Après ces brefs mots, Sachiko fût rassurer par la réaction plutôt positive de Yumemi, bien qu’elle savait qu’elle n’en pensait pas moins. Ainsi, pour dissiper tout mal entendu, elle pris la parole en faisait signe à son maris de ne plus prendre d’initiatives aussi offusquantes.
«- Je tiens d’abord à m’excuser pour mon maris qui n’aurait jamais dû vous parler de la sorte. En fait je pense qu’il est surtout très nerveux de faire votre connaissance et comme les moments de silences ne sont pas son fort, je crois qu’il a un peu réagit au quart de tour.»
Elle jetât un rapide coup d’oeil à Hibaru qui venait seulement de se remettre des émotions que lui avait valu l’unique - et stupide - intervention qu’il venait de faire. D’ailleurs, lui aussi se demandait ce qui lui avait pris de réagir aussi vivement.
Revenant à la discussion, Sachiko continuât le développement de ses pensées.
«- En tout cas, maintenant nous sommes enfin rassuré de savoir que ce n’est pas vous qui êtes l’auteur de cette lettre. Par contre, je comprendrai que de votre côté cette découverte vous pose problème. Quelqu’un qui a essayé de se faire passer pour vous, c’est quelque chose d’assez embêtant. Je pense en tout cas que pour nous la garde ne sera pas nécessaire. Mais nous vous remercions pour le souci que vous nous portez. Et bien sur, si mon aide peut être utile pour mettre au claire toute cette affaire, je suis entièrement à votre disposition.»

Alors que Sachiko était en train de recoller un à un les morceaux d’une amitié qu’il venait de faire voler en éclats, Hibaru s’en voulais de ne pas pouvoir faire ses excuses lui même à la Grande Conseillère. Et c’était caché derrière sa tasse de lait chaud au miel qu’il écoutait les deux femmes discuter.

«- Je tiens d’abord à m’excuser pour mon maris qui n’aurait jamais dû vous parler de la sorte. En fait je pense qu’il est surtout très nerveux de faire votre connaissance et comme les moments de silences ne sont pas son fort, je crois qu’il a un peu réagit au quart de tour.»
Elle jetât un rapide coup d’oeil à Hibaru qui venait seulement de se remettre des émotions que lui avait valu l’unique - et stupide - intervention qu’il venait de faire. D’ailleurs, lui aussi se demandait ce qui lui avait pris de réagir aussi vivement.
Revenant à la discussion, Sachiko continuât le développement de ses pensées.
«- En tout cas, maintenant nous sommes enfin rassuré de savoir que ce n’est pas vous qui êtes l’auteur de cette lettre. Par contre, je comprendrai que de votre côté cette découverte vous pose problème. Quelqu’un qui a essayé de se faire passer pour vous, c’est quelque chose d’assez embêtant. Je pense en tout cas que pour nous la garde ne sera pas nécessaire. Mais nous vous remercions pour le souci que vous nous portez. Et bien sur, si mon aide peut être utile pour mettre au claire toute cette affaire, je suis entièrement à votre disposition.»

Yumemi les regarda d'un air serin, contente tout de même qu'un des deux s'excuse. Puis elle sourit amicalement à Sachiko et lança un regard rassurant à Hibaru pour conclure ce malentendu qui n'était pas le sujet le plus important. Elle aurait tout de même voulu que la conseillère de l'île Tadayô ne décline pas son offre et accepte d'avoir des gardes autour d'eux 24h/24. Même si cela n'est pas toujours agréable c'est déjà mieux qu'un assassin à vos trousse. Mais Yumemi faisait confiance en Sachiko, après tout, elle ne siégeait pas au grand conseil pour rien, il était presque évidant qu'elle savait ce qu'elle avait à faire et puis.. elle n'était pas tout à fait seul, grâce à son mari, surement très dévoué. Malheureusement pour eux, la grande conseillère ne pouvait pas toujours attendre sans rien faire, c'est pourquoi elle leur proposa de nouveau poliment:

-Puis-je au moins vous laisser ceci?

Yumemi ce leva et s'approcha de l'arbre. Aussi étrange que cela puisse paraitre, il ne se rétracta pas quand elle plongea sa main au cœur des branches. Elle y cueillit un pétale de rose ainsi qu'un pétale de lotus qui était accroché l'un à l'autre. Elle retourna s'assoir et tendit le pétale de lotus à Sachiko.

-Si quoi que ce soit vous arrive, arraché le lotus en deux, je garde celui de la rose qui en fera instantanément de même, ce qui me préviendra de votre appel à l'aide plus vite qu'un message ou qu'un griffon. Les pétales faneront dans un mois, d'ici là nous nous seront vu pendant les réunions. Et si besoin je vous en passerais d'autre.

Yumemi n'aimait pas vraiment voler des pétales à la fleure que l'arbre garde si précieusement et nourrit. Mais dès que les pétales faneront, la fleure se régénérera. Ce n'était peut-être pas une action très active et il y aura toujours cet attente de voir si Sachiko ou Hibaru soit en danger. Mais étend donné que les gardes ont été refusé, il n'y avait rien de mieux à faire que l'idée des pétales.

Puis la porte s'ouvrit et un homme aux lunette ronde s'inclina en frottant ses mains sur son tablier blanc.

-Excusez-moi, mais c'est au sujet du griffon des Hikatsu.
-Et bien, allez-y, parlez.
-Il va bien, mais a une aile cassé, il mettra un certain temps avant de ce remettre à voler.
-Merci pour votre travail Pharël, remercier aussi de ma part Liänne. Puis elle se retourna vers le couple laissant le Vélane partir. En attendant que votre griffon puisse revenir sur votre îles, je vous en ferais apporter un autre.

Visiblement la tension était retombée et Hibaru avait noté que le regard de la Grande Conseillère était redevenu plus calme et serin.
Puis, en s’adressant à eux elle leur demanda :
«- Puis-je au moins vous laisser ceci?»
Et après s’être le levée et s’être approchée de l’arbre qui avait surpris Hibaru à l’entrée mais qui n’avait pas inquiété sa femme, elle cueillît deux pétale de la fleur qu’il abritait. Puis elle revint à sa place et les tendit à Sachiko.
«- Si quoi que ce soit vous arrive, arraché le lotus en deux, je garde celui de la rose qui en fera instantanément de même, ce qui me préviendra de votre appel à l'aide plus vite qu'un message ou qu'un griffon. Les pétales faneront dans un mois, d'ici là nous nous seront vu pendant les réunions. Et si besoin je vous en passerais d'autre.»
Sachiko était sous le choc. Pourquoi diable avait-elle fait ce sacrifice qui, et elle le savait, était des plus important à ses yeux?! Avait-t-elle autant peur pour leur sécurité? Elle ne savait pas vraiment que penser. En tout cas Hibaru n’en pensait rien. Il se demandait bien pourquoi les deux femmes étaient aussi solennelles.

Alors qu’elle venait de leur offrir ce cadeau inestimable, un homme fit irruption dans la salle :
«- Excusez-moi, mais c'est au sujet du griffon des Hikatsu.
- Et bien, allez-y, parlez.
- Il va bien, mais a une aile cassé, il mettra un certain temps avant de ce remettre à voler.
- Merci pour votre travail Pharël, remercier aussi de ma part Liänne. Puis elle se retourna vers le couple laissant le Vélane partir. En attendant que votre griffon puisse revenir sur votre îles, je vous en ferais apporter un autre.»

Le couple se leva alors et en s’inclinant, ils la remercièrent. Bien sur il n’y eu que Sachiko qui lui adressa la parole.
«- Nous vous sommes extrêmement redevable pour tout ce que vous avez fait aujourd’hui pour nous, à commencer par notre sauvetage sur la petite île. Ne vous en faites pas trop pour nous tout de même. Je pense qu’il y a sûrement d’autre sujets plus grave que notre sécurité. Mais votre attention nous touche beaucoup et c’est volontiers que nous acceptons votre si généreux présent.»
Puis Sachiko fit signe à son mari qu’il pouvait dire quelque mots tout de même avant leur départ afin qu’il puisse se racheter aux yeux de Yumemi.
Il ne savait vraiment pas quoi dire à présent et sa peur de faire un faux pas supplémentaire l'effrayait. Mais bon, il n’allait pas non plus partir de là en laissant une image négative à la Grand Conseillère. Alors il prit la voie la plus calme et posé qu’il pu pour s’adresser à elle :
«- Tout d’abord je tiens à m’excuser pour les propos que j’ai tenus au début de notre entretien alors que vous nous avez accorder toute votre attention pour nous recevoir.»
Puis il s'arrêtât, ne sachant pas quoi ajouter, regardât Sachiko afin de trouver un support psychologique. Puis il croisât le regard de Yumemi sur lequel il crut y déchiffrer un brin d'amusement. Puis après un petit moment durant lequel Sachiko lui faisait des petits signes d’encouragements, que la Grande Conseillère attendait d’un air patient et qu’il regardait un peut partout, Hibaru finit par lâcher:
«- Au fait, qu’est ce que c’est que cette drôle de plante? demandât-il en désignant l’arbre d’où Yumemi avait récupéré les pétales.
- Pas la peine de lui demander, je te le raconterais sur le chemin du retour comme j’ai eu à étudier ce spécimen. A moins que vous teniez à le faire?» dit-elle à la Grande Conseillère.

Quand la jeune femme la remercia avec sincérité et douceur, cela plu beaucoup à Yumemi. Cette dernière aimait être généreuse et aider son prochain, mais une part d'elle -qui n'a rien avoir avec la sagesse- aimer la reconnaissance. Évidemment, elle ne l'avouerais jamais à personne, c'était beaucoup trop mal convenu en tant que conseillère suprême. Elle la salua simplement d'un signe de tête, espérant que cette chère Sachiko est or de danger. Il lui semblait normal et important que chaque membre du conseil soit protégé.

Puis elle se retourna vers Hibaru qui avait l'air hésitant
«- Tout d’abord je tiens à m’excuser pour les propos que j’ai tenus au début de notre entretien alors que vous nous avez accorder toute votre attention pour nous recevoir.»

Elle le regarda chaleureusement car c'était un signe de bonté, d'honnêteté et de franchise qui l'avait conduit à avoir des soupçons. Et il y avait toujours besoin dans ce monde ce genre de personne, qui se dresse devant l'autorité pour défendre son opinion. Puis elle s'amusa de croire qu'il s'excuse au cas où elle voudrait le "manger" plus tard... Il cherchait quelque chose à dire, et cela l'amusa encore plus. Il n'était vraiment pas obligé de se creusé autant le cerveau.

«- Au fait, qu’est ce que c’est que cette drôle de plante? »

Elle allait lui répondre quand Sachiko prit la parole.

«- Pas la peine de lui demander, je te le raconterais sur le chemin du retour comme j’ai eu à étudier ce spécimen. A moins que vous teniez à le faire?»

Il est vrais qu'elle aurait pu prendre la peine de raconter l'histoire de cet arbre bizarre, magnifique et mystérieux à la fois. Mais Sachiko la connaissait aussi et l'écouter une deuxième fois serai sans doute inutile et ennuyeux. Alors que la raconter serai beaucoup plu plaisant.

"-Non ça ira, c'est vous l'experte en plante, vous lui raconterez et expliquerez beaucoup mieux que moi"

Elle s'approcha de l'arbre et prit délicatement la veste du cher Hibaru pour le lui apporter sans plus l'importuner. Et les raccompagna jusqu'au la grande porte où les attendait Un magnifique Griffon et deux gardes déjà près à partir sur leur Griffons pour les escorter jusqu'à leur îles. Décidément... Parfois Yumemi avait vraiment l'impression que les serviteurs ou garde du château devinait son prochain ordre. Puis elle salua le jeune couple.

-J'espère sincèrement que ce genre d'histoire ne ce reproduira plu et je suis vraiment désolé que ce genre de chose vous arrive à vous, même si je ne le souhaite à personne. Portez-vous bien, que le vent vous guide et que la protection des nuages vous entoure.

«-Non ça ira, c'est vous l'experte en plante, vous lui raconterez et expliquerez beaucoup mieux que moi.»

Puis, avec des gestes posés et délicats elle se leva et allât chercher la veste d’Hibaru. Pour Sachiko cela signifiait que leur rencontre prenait fin. Elle fit donc signe à son maris de se lever et de la suivre. Arrivé à l’entrée elle dréchochât sa veste de l’arbre alors que Yumemi donnât à Hibaru la sienne.
Et sans plus de paroles qu’ils se dirigèrent vers un manique griffon arnaché qui les attendaient devant l’entrée de la Grand Demeure.
Enfin Yumemi les saluât :
«- J'espère sincèrement que ce genre d'histoire ne ce reproduira plus et je suis vraiment désolé que ce genre de chose vous arrive à vous, même si je ne le souhaite à personne. Portez-vous bien, que le vent vous guide et que la protection des nuages vous entoure.
- Merci encore pour cette rencontre et pour votre soutien. J’espère que nous pourrons nous revoir très prochainement.»
Yumemi eu un bref sourire approbateur et dans le même temps, Hibaru fit s'envoler le majestueux oiseau.

Alors qu’ils se trouvaient encore proche de la Grande Demeure, Hibaru lança à sa femme :
«- C’était une horreur! Plus jamais je ne t'accompagnerai pour ce genre de réunion. Je suis vraiment passé pour un gars sans manière et absolument pas respectueux. Et en plus ça t’amusait!
- Ne dis pas ça. C’est vrai qu’au début c’était drôle mais c’est pas pour autant que ça l’est resté. Et puis tu ne m’a pas accompagné, c’est toi que j’ai accompagné! Je te rappelle que la lettre te concernait directement.
- Ouai... C’est vrais.» admit Hibaru avec une certaine moue.

Soudain il se retourna vers Sachiko et lui demanda:
«- Au fait, tu voulais pas allez voir cette fameuse plante?
- Ha oui!! Heureusement que t’es là pour t’en souvenir. Il faut qu’on fasse demis tour alors.»
Dans un petit rire, Hibaru lui dit :
«- T’en fait pas, l’île est juste en face de nous. Je l’avais pas oublier, moi.
- Ouai, c’est ça! Moques toi! Tu vas voir, je vais te retraiter chez Yumemi et tu fera moins le malin.
- Essayes toujours!» lui lança-t-il pour la provoquer.

Et alors que leur discussion peu constructive s’éternisait, le couple venait d’atterrir avec le griffon sur le petit îlot de verdure. A croire qu’en s’envoyant des pics, le couple se ressoudait et oubliait tous les tracas causé pour cett journée plutôt mouvementée.
«-... et qu’est que tu veux que je te dise! La dernière fois que t’en a préparé c’était vraiment dégout...
- C’est bon, on y est. Tu me suis jusqu’à l’endroit où je l’ai aperçu?
- Ben évidement!»
D’un pas sûr, Hibaru se dirigeait à travers la végétation à la recherche de la source qui lui avait permis de remettre sur pied sa femme. Et seulement cinq minutes après qu’ils aient quitté le griffon, ils étaient au pied de la fameuse sortie d’eau. Et de part et d’autre d’une petite vasque dans laquelle s’écoulait la source, plusieurs pieds de cette fameuse plante étaient disposée, comme un parterre de jardinerie ou encore celui d’un parc bien entretenu.
«- Elles sont magnifiques!, s'exclamât Sachiko. C’est vraiment dommage que tous mes ustensiles soient tombés quand la pierre est rentrée dans notre griffon. Sinon j’en aurais ramené une pousse.»
Puis en se retournant vers son mari, elle lui demandât:
«- Tu serais capable de nous ramener ici demain?
- Absolument.
- Parfait! Dés ce soir en rentrant je prépare mes affaires de mesures et de prélèvement. Nous allons essayer de reproduire dans les jardins suspendu leur environnement afin de pouvoir en cultiver. Est-ce qu’avant de partir tu pourrais faire un petit croquis s’il te plais? J’ai vu que tu avais ton carnet avec toi.
- Oui, je m’en occupe.»
Alors qu’Hibaru se mettait au travail de la reproduction de la si jolie fleur, Sachiko vint à se dire que finalement, les journées comme celle là sont souvent pleine de découvertes.



[Fin du RP]